La solidarité, qui était intégrée à une notion de survie du groupe, depuis l'origine de la conscience, fonctionnait, d'autant mieux que les individus vivaient ensemble, se connaissaient. Depuis quelque temps ce schéma à été cassé par le gigantisme et l'anonymat.
L'invention d'une solidarité nationale à réussi à "compenser" le déséquilibre du nombre d'anonymes.
La révolution, issue du monde ouvrier et de la résistance, a naturellement trouvé ses ressources dans la notion mutualiste. A l'époque c'était suffisant. Cette création de lois sociales avait été proposée a différentes corporations, artisans, commerçants, etc.…ils l'ont refusée. Les cotisants du régime général sont issus du monde des salariés, avec des exceptions, (la fonction publique ne cotise pas pour le chômage) cette solidarité c'est eux. Le but est de protéger ceux qui en a besoin de la misère sous toutes ses formes
Le monde évolue, l'intelligence, l'inventivité de l'espèce humaine a remplacé par des outils, machines devenues robots, la difficulté des taches astreignantes, et par là permet de produire à moindre cout.
Si l'espèce humaine continue, dans quelques années, machines, robots de plus en plus performants, rogneront de plus en plus le temps de production humaine. L'homme en conséquence aurait du bénéficier de l'avantage du temps gagné. Si cela ne s'est pas fait, c'est en raison de la manipulation d'un système par une minorité dont l'idéal pour être est d'avoir, et ils sont vachement doués pour avoir l'avoir.
Le système capitaliste qui engendre des richesses ne veut pas de la solidarité. Autrement dit, ils préfèrent tendre à supprimer le système de solidarité pour le remplacer par celui de la capitalisation. Les banquiers et les spéculateurs se frottent les mains
Comment faire ? Plusieurs solutions peuvent être envisagées :
_ L'impôt sur les revenus
(Les malins peuvent trouver des échappatoires, paradis fiscaux, diverses combines d'exonération)
_Prélèvement sur la consommation, TVA sociale
(Bien que les riches consomment beaucoup plus que les chômeurs (et donc seraient beaucoup plus prélevés), c'est pourtant réputé une taxe injuste et anti consommation.
_Prélèvement sur les machines
(Très compliqué, combien doit cotiser une caisse automatique, un bulldozer, une moissonneuse batteuse, un ordinateur, une chaine de montage aromatisée, un métro automatique, un radar…)
_Prélèvement sur les transactions financières,
(les banquiers, donc les serviteurs du capital, feront tout pour trouver des parades et ils sont très forts)
_Allongement des durées de cotisations
(Dans l'éventualité ou cela pourrait marcher aujourd'hui il faudra revoir ces durées de cotisations tous les ans et les robots n'ont pas fini de faire des chômeurs)
_Le cocotier
(Faire grimper à un grand cocotier les demandeurs, le secouer avec vigueur et n'accorder de l'aide qu'a ceux qui ne sont pas tombés)
Dans un premier temps les salariés récupèrent leurs cotisations sociales, donc augmentation conséquente des salaires. Pour retrouver le budget permettant le fonctionnement de la garantie sociale ,il y a création d'une tva sociale dont seraient exonérés les produits de première nécessité. Cette tva sociale devrait etre applicable aux bénéfices financiers. Cela produirait une garantie dans le temps. De plus les produits à prix cassé importés seront soumis à cet effort.
Le travail est -il une finalité?, imposée par une éducation, une morale, il profite évidement a ceux qui en tirent bénéfice.
Notre notion de consommation durable ou pas est elle en harmonie avec nos ressources ?
Nos schéma de vie, notre éducation, notre course aux richesses, laisse sur le coté de la route tous les moins bons, faut il précipiter leur fin?
Mais si les pauvres disparaissent il n'y aura plus de riches.