Aujourd'hui... j'ai enfourné les sculptures

demain et dimanche pas plus de 75°, lundi 200°, mardi en route pour les 1100°

les terres sont pleines prions pour qu'elles ne pètent pas

Ce n'est pas ce que vous croyez. Je prépare dans de l'eau  rallongée d'acide acétique les vieux journaux de pub pour faire d

e la pâte à papier.

Rien fait aujourd'hui que le plaisir de retrouver Gérald saxophoniste et compagnon de chantier avec qui j'ai construit et réparé la maison l'atelier, mis en place des expositions.

Il est venu avec Anne et leurs deux enfants

je suis toujours surpris de voir, à cette étape de recouvrement de la carapace la sculpture (ici celle de Zetta) se muer en une autre œuvre. L'émotion qu'elle dégage alors mériterait d'être conservée. Mais, mon regard est celui du spectateur, du photographe, ce n'est pas celui de l'auteur. Pour moi, il faut, pour qu'une œuvre s'accomplisse qu'elle soit le voulu d'un auteur et bien sur qu'elle continue d'exister au travers du spectateur. Là il manque la moitié du chemin mais c'est quand même pas mal.

La grande accidentée, cassée, brisée a été cuite la tête  à coté des pieds, le ventre en équilibre sur les bras. Remontée , les armatures passées et fixées elle est redevenue solide. Les  dernières retouches sont faites avec de la résine chargée d'argile blanche en poudre, jusqu'à l'obtention d'une pâte plastique, posée avec les mêmes outils que ceux utilisé lors de la création . et voilà le travail, il me reste a réaliser sa relation avec le sol, autrement dit trouver une idée de socle

Voir le blog du 28/12/05 "accident" et du 17/12/05 "l'amoureux" 

Aujourd'hui... rien de passionnant, deux socles et une cuisson

finition demain