La jonction est faite, je m'embrouille un peu avec les mains.

La pièce tient le coup malgré le poids des deux passagers.

Yves , mon ciseleur, est passé pour établir un devis sur un projet monumental.

Agrandir une sculpture de 4 à 5 mètres en bronze. Le prix est monumental.

J'agrandis le passage de la barre métallique.

Demain l'espace créé sera rempli avec de la résine et, la barre métallique introduite dans la sculpture. La résine collera barre et sculpture, elle prendra une résistance de béton armé une fois que la résine époxy aura durci .

Aujourd'hui.

elles sont cuites

..

et il marche,   enfin........

Aujourd'hui...

Et voilà que Zetta attaque une nouvelle sculpture suspendue

Elle prend pour cette réalisation ma nouvelle terre papier.

La terre mélangée avec la pâte à papier est un matériau aux possibilités étonnantes.

Elle est plus mécanique, les fibres du papier arment littéralement la terre

Elle sèche beaucoup plus lentement et a un retrait beaucoup plus faible.

Elle se travaille et peut recevoir des apports de terre nouvelle quand elle est presque sèche.

Le maniement pendant le transport  après séchage pose beaucoup moins de problèmes, on croirait manier une terre pré-cuite  rigidifiée par les fibres qui se sont tendues au séchage.

A la cuisson elle "dégaze" en douceur, les micro- fibres brûlées de papier sont autant de passages d'évacuation des gaz.

Enfin, une fois cuite, le gain de  poids est considérable .

La terre papier nécessite une longue préparation.

Tous les journaux sont coupés en petits morceaux et malaxés dans de l'eau

Pour faire une tambouille peu ragoûtante.

Cette pate à papier mélangée avec de l'argile en poudre est encore très liquide.

Je commence par l'égoutter au travers d'un chiffon.

Ensuite j'étale le mélange sur une plaque de lave, posée sur le poele

Cela afin de l'assécher, et d'avoir la même consistance que la terre prête à l'emploi.

Suite demain……

Billy joue dans l'atelier, c'est pas bien.......

Traversé des pépins

Tout tombe en pane. La dernière est la chaudière air pulsé gaz qui me lâche. Depuis 30 ans elle a réchauffé mes os et bercé de sa chaude présence la grande solitude de l'atelier. Et la voilà mortibus. Une petite nouvelle va arriver pour la remplacer, c'est une jeunette de la même famille mais cette garce coûte le prix de 2 ou 3 grandes sculptures.

quand la photo est peinture